as a pretence for dismemberment. Her vast empire needed no accession of territory for defence, or, it might have been hoped, even for ambition. Yet by her insatiable avidity for new conquest from Turkey, she produced the pretended necessity for the partition. In order to prevent her from acquiring the Crimea, Moldavia, and Wallachia, the courts of Vienna and Berlin agreed to allow her to commit an equivalent robbery on Poland, on condition that each of them should rob the same country to the same amount; thus preserving the balance of power by an agreement that their booty should be equal, and preventing Russia from disproportionate aggrandizement by seizing on the provinces of a state with which they were all three in peace and amity, and whose territories they were bound by treaties, and pledged by recent declarations, to maintain inviolate." P. 172, 1. 9. Ambitioning, though mantled in the robe Of moderation, to subdue the globe. "The Empress not only solemnly promises her new subjects the free and public exercise of their religion, and security in their property; but also declares that looking upon them now as her dear children, she renders them all in general and without exception equal sharers in all the rights, liberties, and prerogatives which her ancient subjects enjoy. In return for all these graces and benefits, it is only expected that they will render themselves worthy of them by a sincere love of their new country, and an inviolable attachment to so maynanimous a sovereign.”—Annual Register for 1772, vol. xv. p. 36. 66 Quelle gloire," exclaims the eloquent Rulhière, “ cette princesse eût réellement acquise, si, faisant en effet ce qu'elle paraissait faire, elle eût protégé chez une nation voisine et amie, une nouvelle législation devenue nécessaire, et n'eût point mêlé à cette belle idée toutes les contradictions qui la détruisent? 66 Quel avantage elle aurait pu acquérir pour elle-même, si, bienfaitrice de cette nation toujours fidèle dans ses traités, elle se la fût attachée par reconnaissance, sans menacer ces infortunés républicains d'un joug qu'ils repoussaient avec effroi, et qu'elle leur faisait sentir avec dureté avant même qu'il fût imposé ?"- Histoire de Pologne, tome ii. p. 406. PULAWSKI, however, in his spirited harangue to the confederates, well describes Catherine in a few words : Cette femme ambitieuse et perfide qui, ne croyant à aucune vertu, a cru de son intérêt de les feindre toutes," &c.; and again, "Cette fausse gloire dont elle est si amoureuse sera également flétrie par nos défaites ou par nos victoires."-Histoire de Pologne, tome iii. p. 31. P. 173, 1. 3. The half-form'd bands with partial conquest flush'd. "Ainsi on voyait un peuple désarmé dont le territoire dans toute son étendue était occupé par une armée ennemie, nombreuse, disciplinée, formidable, et sans cesse recrutée-un peuple trahi par son roi et par une partie de son sénat, dans un pays sans forteresses et même sans montagnes, ces asiles naturels de l'indépendance,-se soulever de toutes parts, et attaquer à coups de sabre des batteries de canon. Ils étaient souvent dispersés; ils se ralliaient à quelques lieues de là; et ces nombreux avantages, que les Russes avaient soin de publier pour contenir les esprits, se reduisaient à ce que les troupes confédérées, n'ayant pas quelquefois de quoi charger un fusil, n'ayant souvent point d'autres armes que des barres de fer, se dispersaient lorsqu'elles étaient attaquées par de l'artillerie."-Histoire de Pologne par Rulhière, tome ii. P. 173, 1. 13. Radzivil with an energy untamed. "C'était dans l'Europe entière le seul qui restât encore de ces grands seigneurs si renommés dans l'histoire des siècles derniers, et véritablement égaux à la plupart des souverains de ces temps-là. 11 possédait cinq millions de revenus, plusieurs forteresses, et entretenait près de six mille soldats." "Le jeune Radzivil, que l'imbécillité de son père avait fait élever comme dans les temps barbares, n'était presque jamais sorti des forêts de la Lithuanie. Etranger à tous les arts, à toute politesse, il avait une confiance féroce dans sa force corporelle, dans le nombre de ses amis, dans la valeur de ses soldats, et surtout dans la droiture de ses inten tions; car un sentiment de justice et de grandeur le conduisait dans sa férocité; et il avait, quoique sans esprit, un sens droit quand la passion du vin n'en obscurcissait pas la lueur."—Histoire de l'Anarchie de Pologne, tome ii. pp. 51. 55. P. 175, 1. 13. Or cruelties unutterable. "On vit alors tous les usages par lesquels les nations les plus barbares ont adouci le fléau de la guerre, violés à l'égard des confédérés ; toutes les capitulations devenues des piéges; la foi donnée aux prisonniers toujours trahie; un colonel russe, nommé Drewitz, massacrant de sang-froid des gentilshommes qui s'étaient rendus prisonniers de guerre, faisant expirer les chefs dans les supplices inventés en Russie pour les esclaves; les faisant quelquefois lier à des arbres pour les exposer comme un but à l'adresse de ses soldats; d'autres fois les faisant enchaîner, pour que leurs têtes, enlevées avec dextérité au bout des piques, représentassent tous les jeux d'un carrousel. On vit ainsi le carnage, qui n'a pour excuse que la necessité des combats, devenu par ces horribles variétés l'amusement des vainqueurs. La barbarie fut encore poussée plus loin. Cet homme laissait errer dans les campagnes des troupes entières à qui il avait fait couper les deux mains; d'autres fois, par une inconcevable férocité joignant l'ironie et l'insulte à la cruauté la plus inouie, il faisait écorcher ces malheureux tous vivans, de manière que leur peau représentât sur eux l'habillement polonais !"-Histoire de Pologne, tome iii. p. 124. P. 175, 1. 15. Repnine, with gross debaucheries o'erstain'd. "C'était un jeune Russe dont le caractère altier et féroce se trouva entièrement incompatible avec le caractère d'une nation faible par ses désordres, mais encore fière et présomptueuse. L'attachement aux lois était pour lui un mot sans idées, et il ne parvint pas même après quelques années de séjour parmi ces républicains à entendre ce que c'est qu'un homme libre."-Histoire de l'Anarchie de Pologne, tome ii. p. 145. His influence over Stanislaus Augustus became very considerable : at first acquired by intrigue, it was afterwards maintained by violence. P. 176, 1. 5. What now avails, Potemkin, thy o'ergrown wealth, &c. For the description of the Taurian Palace that Catherine built for Potemkin, see Tooke's "Life of Catherine the Second," vol. iii. p. 46; where the magnificence of that splendid but fanciful edifice is fully detailed. The artificial winter-garden is thus described :— "The walks of this garden lead between flowery shrubs and fruitbearing hedges in serpentine directions over little hills and a variety of bowers, occasioning at every step some new surprise. The eye, when weary of the luxurious mixture of gaudy colours in the vegetable world, recreates itself in contemplating the choicest productions of art. Here a Grecian head invites our admiration; there the attention is fixed by a motley collection of fishes in crystal vases. We turn from these objects to enter a grotto of mirror-glass, which reflects the trees and plants, and statues and flowers, in multiplied diversity; or to gaze at the singular mixture of colours in the faces of the obelisk. The genial warmth, the odour of the nobler plants, the voluptuous silence that reign in this enchanting garden, lull the fancy into sweet romantic dreams; we think ourselves in the groves of Italy, while torpid nature, through the windows of this pavilion, announces the severity of a Northern winter."-Pp. 47, 48. See the account of the entertainment he gave to the Empress at the same palace, the reality of which exceeded in grandeur the most splendid fictions of Oriental romance. This favourite, in his hours of listlessness, o'ersurfeited with pleasures and honour, used to amuse himself with weighing his diamonds. "Atque utinam his potiùs nugis tota illa dedisset This was at least a more harmless amusement than that of massacring thirty thousand Tartars, without distinction of age or sex, in cold blood. P. 177, 1. 13. Ready, as wills their Despot-Lord, for ill, Such were the Russians, such remain they still. DARU thus describes the artful policy of Russia in 1791 :-" La Russie, qui n'avait rien à espérer du démembrement de la France, n'avait pas non plus à redouter la propagation des idées qui fer mentaient dans le midi de l'Europe; mais, pour avoir un autre objet, son ambition n'en était pas moins ardente. Elle voulait écraser les Turcs et consommer l'envahissement de la Pologne. Pour pouvoir le faire sans contradiction, il fallait occuper ailleurs la Suède, la Prusse, l'Autriche, l'Angleterre, et leur laisser entrevoir des agrandissemens qui serviraient de prétexte à ceux qu'elle méditait elle-même.”— Daru, Histoire de Venise, tome v. p. 368. The portion of Poland acquired by expense of Austria and Prussia, eastern Prussia and Silesia, sepa The acute LECKIE, in his "Essay on the Balance of Power in Europe," published in 1817, has the following apposite remarks: "The interest of the more civilised world is to defend and preserve the advantages it enjoys to do this, its only means are to increase its collective strength, and to watch every motion of Russia, in order to prevent her future encroachment. that power at the last treaty, at the places the latter totally at her mercy rated by the duchy of Warsaw, annihilate the frontier of that kingdom. In the north, Finland, as far as the gulf of Bothnia, has submitted to the master of Poland. Prussia and Austria have by the result been great losers by the destruction of Polish independence."-LECKIE on the Balance of Power in Europe, page 351. P. 178, 1. 3. Hers is Silistria, &c. See the able pamphlet "England, France, Russia, and Turkey," in which the artful policy of Russia is fully developed; how she obtains by her intrigues and duplicity in negotiation, what she never could have acquired by her arms in war! P. 178, 1. 9. Death-knell to Britain's commerce, &c. "On the occupation of the Dardanelles disappears the importance of our possessions in the Levant. They were only valuable because the Turks held these straits. When Russia is there, they are valueless, and will soon be untenable; although the expenses of harassing observation may greatly increase our internal embarrassments."-England, France, Russia, and Turkey, page 91. |