Critique de la raison pure, Volume 1

Front Cover
Librairie de Ladrange, 1835 - Causation - 482 pages

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 10 - Copernic, qui, voyant qu'il ne servait de rien, pour expliquer les mouvements des corps célestes, de supposer que les astres se meuvent autour du spectateur, essaya s'il ne vaudrait pas mieux supposer que c'est le spectateur qui tourne, et que les astres restent immobiles.
Page 75 - L'espace n'est autre chose que la forme des phénomènes du sens extérieur , c'est-à-dire la condition subjective de la sensibilité , sous laquelle seulement l'intuition extérieure est possible pour nous, à priori; et, comme la capacité d'être affecté des objets précède nécessairement dans le sujet toutes les intuitions de ces objets , on comprend aisément comment la forme de tous les phénomènes peut être donnée dans l'esprit avant toutes les perceptions réelles , par conséquent...
Page 9 - ... sont restés sans succès, dans cette supposition. Essayons donc si l'on ne réussirait pas mieux dans les problèmes métaphysiques, en supposant que les objets doivent se régler sur nos connaissances... Il en est ici comme de la première pensée de Copernic...
Page 93 - ... la qualité subjective des sens en général, toute propriété , tout rapport des objets dans l'espace et le temps, l'espace et le temps eux-mêmes disparaîtront ; car ils ne peuvent pas exister en eux-mêmes comme ( phénomènes , mais seulement en nous.
Page 155 - ... à priori aux objets ; savoir : les concepts d'espace et de temps comme formes de la sensibilité, et les catégories comme concepts de l'entendement. Si nous en voulions chercher la déduction empirique, ce serait peine perdue...
Page 466 - ... cette nature simple, comme ne contenant aucune diversité en dehors d'elle-même, par conséquent aucune quantité extérieure, on ne peut cependant pas plus lui refuser qu'à tout autre être existant 1. C'est-à-dire des manières dont les choses nous apparaissent. une quantité intensive, c'est-à-dire un degré de réalité par rapport à toutes ses facultés, et même en général à tout ce qui compose l'existence, degré qui peut décroître insensiblement jusqu'à l'infini, de telle sorte...
Page 167 - Les catégories sont des concepts d'un objet en général, .au moyen desquels l'intuition de cet objet est considérée comme déterminée par rapport à l'une des fonctions logiques du jugement.
Page 80 - Kant, [l]e temps est une représentation nécessaire qui sert de fondement à toutes les intuitions. On ne saurait exclure le temps lui-même, par rapport aux phénomènes en général, quoiqu'on puisse bien faire abstraction des phénomènes dans le temps. Le temps est donc donné a priori.
Page 314 - Ce qui s'accorde avec les conditions formelles de l'expérience (quant à l'intuition et aux concepts) est possible. 2» Ce qui s'accorde arec les conditions matérielles de l'expérience (de la sensation) est réel.
Page 46 - L'adjonction d'un tel attribut donne donc un jugement synthétique. Les jugements d'expérience , comme tels, sont toujours synthétiques ; car il serait absurde de fonder un jugement analytique sur l'expérience, puisque, pour former un...

Bibliographic information